C’est la fin provisoire des auditions des futurs commissaires européens par le Parlement. Six journées qui ont vu défiler depuis le 30 septembre 24 candidats. Le Parlement doit voter le 23 octobre pour ou contre leur entrée en fonction le 1er novembre comme prévu. Mais il y a quelques grains de sable dans cet engrenage.
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
« Si nous réussissons notre transition climatique, nous dessinerons pour l’Europe un avenir dont nos enfants pourront être fiers. » Avec cette dernière phrase ce mardi soir, le Néerlandais Frans Timmermans clôt ces six journées d’auditions. Il fait d’ailleurs partie de ceux qui ont été les plus convaincants avec la Bulgare Mariya Gabriel ou l’Espagnol Josep Borrell. Plus que d’autres candidats à qui les parlementaires ont finalement laissé le bénéfice du doute comme la Portugaise Elisa Ferreira ou la Maltaise Helena Dalli.
Mais il faut bien reconnaître qu’éloges et critiques allaient généralement de pair avec l’appartenance politique. Le candidat grec Margaritis Schinas s’est habilement tiré de l’embuscade que promettait d’être son audition du fait de l’intitulé de son portefeuille, la fameuse « protection du mode de vie européen ».
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D’autres en revanche ont eu de vrais problèmes. Le Polonais Janusz Wojciechowski a carrément dû repasser une audition de rattrapage alors que de nouvelles questions écrites ont été posées à la Suédoise Ylva Johansson et à la Française Sylvie Goulard. La Française devra – de plus – passer une audition de rattrapage le jeudi 10 octobre.
Ceci pourrait retarder tout le processus ; en outre, les remplaçants pour la Roumanie et la Hongrie ne sont toujours pas officiellement désignés.
rfi