Alors que les premières pluies commencent à tomber à travers le pays, la tension est remontée d’un cran à Ndingler, où les populations sont privées de presque toutes leurs terres à cause d’une décision du préfet. « Babacar Ngom exploite tranquillement ses terres en ce moment et il ne vaut pas plus que nous.
Si la pluie tombe, nous irons dans nos champs, de gré ou de force. Nous sommes prêts… », a affirmé, ce week-end, Ablaye Dione, qui a clairement fait comprendre qu’il ne retiendra personne.
Birahim Seck du Forum civil est formel : « l’arrêté du préfet est totalement en défaveur des populations rurales ».
Il craint « des jours sombres » à Ndingler, qui se trouve dans « le désarroi absolu ».