C’est en sa qualité de président de la « Fondation Maternité Solidaire », qui a pour objectif de « contribuer à la lutte contre la mortalité maternelle », que Malick Gackou a remis 100 kits d’accouchement à la maternité de Taïba Ndiaye,
Ces kits devront permettre à 100 femmes de pouvoir accoucher dans des conditions appropriées, afin de sauver et la mère et les futurs bébés. « C’est un geste de la Fondation que nous allons perpétuer dans l’ensemble des maternités sur le territoire national, pour porter le plaidoyer de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile au Sénégal », souligne le leader du Grand Parti.
Il poursuit : « Au Sénégal, chaque 4h, une femme meurt en donnant la vie. Cela est inacceptable et inadmissible. Et c’est la raison pour laquelle la ‘’Fondation Maternité Solidaire’’ appuie les maternités du Sénégal en kits d’accouchement, pour sauver la vie des femmes et des enfants et permettre à la femme sénégalaise de pouvoir accoucher dans de bonnes conditions ».
Le président de la « Fondation Maternité Solidaire » trouve « inacceptable » le fait qu’« au 21e siècle, avec tous les moyens de la médecine moderne et après autant d’années d’indépendance, que notre pays se met encore à déplorer des pertes humaines dans les maternités du Sénégal ».
Malick Gackou dit avoir visité une grande partie des maternités dans pratiquement toutes les régions du Sénégal, à travers cette Fondation, mais, regrette-t-il, « vous ne pouvez pas imaginer le désarroi des femmes, qui, souvent, accouchent dans des conditions totalement inexplicables ».
Et donc, remarque le leader du Grand Parti, « c’est tout à fait légitime qu’elles perdent leurs bébés et leurs vies. C’est un signe non seulement de régression de la politique sanitaire du pays, mais également un indicateur le plus significatif de l’échec de cette dite politique sanitaire ». Il pense que « nous devons concentrer nos efforts, mobiliser nos moyens, les mutualiser afin de sauver les femmes ».
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« La santé sera ma priorité, une fois élu »
Le leader de parti de conclure qu’« une fois élu, ma priorité sera la santé. Dans le programme du Grand Parti, au-delà du fait de mettre la santé et l’éducation comme priorités, parce que sans ces deux il n’y aura pas de développement, nous avons mis un accent particulier sur ce que nous appelons la prime de naissance. Il s’agit, pour chaque enfant né au Sénégal, de mettre une prime de 50 mille FCfa. Une somme qui va permettre aux femmes qui sont dans les coins les plus reculés, de pouvoir au moins, payer le transport pour aller à la maternité ».
Le Témoin