France : Aminata Diallo, joueuse du PSG, libérée sans être inculpée

La joueuse du PSG a été libérée après 36 heures de garde à vue. Elle a toujours nié toute implication dans l’agression de sa coéquipière, Kheira Hamraoui, la semaine dernière

Thèse de la rivalité

La thèse d’une rivalité sportive et d’une crise de jalousie dans le football féminin français, a été sans doute édulcorée après la libération sans charge d’Aminata Diallo. En effet, la victime, l’internationale de 31 ans a débuté tous les matchs où elle était disponible, tandis que Diallo, qui joue au même poste, a vu son temps de présence sur le terrain fortement réduit.

Après avoir passé un jour et demi en garde à vue, la joueuse du Paris Saint-Germain a été libérée jeudi soir sans être inculpée par le parquet de Versailles chargé de son dossier pour l’agression de sa coéquipière Kheira Hamraoui,  la semaine dernière, alors qu’elles étaient à bord d’une voiture appartenant à Diallo.

Charges insuffisantes

“Les charges sont insuffisantes pour demander une mise en examen”, a reconnu la procureure chargée de l’affaire, rapporte la presse française. Un homme prétendument lié à Diallo et qui avait été arrêté mercredi dans la ville de Lyon a également été libéré un jour plus tard. Une autre joueuse du PSG, Sakina Karchaoui, qui était  avec Diallo et Hamraoui la nuit de l’attaque mais est sortie de la voiture avant qu’elle n’ait lieu, a également dû témoigner jeudi, sans être inculpée.

Bien que “l’enquête se poursuive”, comme l’a souligné le procureur, les pistes suivies jusqu’à présent semblent mener à une impasse.

Diallo Suspecte N°1

Hamraoui, dans la nuit du jeudi 4 novembre, a été sortie de force de la voiture dans laquelle Diallo la ramenait d’un dîner du PSG et a frappé l’internationale française sur les jambes avec une barre de fer.

La suspecte initiale était Diallo, qui, bien que se trouvant dans le même véhicule, n’a pas subi de coups et qui, a priori, était la principale bénéficiaire de l’attaque contre Hamraoui.

Conscient que, bien que les femmes du PSG aient un match crucial contre l’Olympique lyonnais dimanche, toute rencontre avec la presse risquait de se transformer en interrogatoire sur le sombre épisode des joueuses, le club parisien a ordonné que l’entraînement de vendredi se déroule à huis clos à Bougival et a annulé la traditionnelle conférence de presse avec l’entraîneur et une joueuse. Suite à la libération de Diallo, le club s’est contenté de publier un communiqué disant qu’il “prend acte de la libération” de sa joueuse et que le PSG “se tient aux côtés de ses joueurs pour leur permettre de surmonter cette épreuve et de retrouver rapidement leur calme”, tout en disant “faire confiance à la justice pour clarifier les faits”.

Selon L’Équipe, Mme Diallo, qui a renoncé à un avocat, s’est montrée “très coopérative” et “très correcte” tout au long des interrogatoires, refusant toujours toute implication dans l’agression de sa coéquipière. Concernant sa relation avec l’homme arrêté à Lyon, la joueuse de 26 ans aurait indiqué qu’elle l’avait rencontré il y a quelques années via les réseaux sociaux et qu’elle lui avait parlé à plusieurs reprises ces dernières semaines. La police a établi que le téléphone portable de l’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a également été utilisé pour appeler anonymement trois autres joueuses du PSG, Marie-Antoinette Katoto, Grace G

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