Pour sa rentrée politique, le chef de l’Etat s’est exprimé ce vendredi devant l’Association de la presse présidentielle. Il a inscrit le plan de relance, qui sera présenté jeudi prochain, dans la continuité de son action depuis 2017. Il a dénoncé la banalisation de la violence et promis des moyens supplémentaires pour la Justice.
« France relance », ou la continuité de ce qui a été entrepris depuis 2017. S’exprimant ce vendredi en fin de journée devant l’Association de la presse présidentielle pour sa rentrée politique, Emmanuel Macron a estimé que le plan de relance , qui sera présenté la semaine prochaine, ne constitue en rien une rupture avec la politique menée depuis 2017. Il est même « au coeur » de la transformation de la France qui, à ses yeux, en a plus que jamais besoin. « La transformation, la modernisation du pays ne peuvent pas s’arrêter. On doit le faire avec le même rapport avec la vérité qu’on a eu avec la crise du covid », a-t-il estimé.
« Préparer le pays pour 2030 »
Malgré la crise sanitaire et la crise économique qui suit, le président français entend donc poursuivre et accélérer ses réformes et, comme il l’a indiqué, « préparer le pays pour 2030 ». « Ce n’est pas simplement une stratégie pour répondre à court terme à la crise, mais comment notre pays peut en sortir plus fort. [?] Le moment est le bon, mais si nous ne le faisons pas dès maintenant, nous allons avoir des secteurs fragilisés », a-t-il estimé.
Il n’entend ainsi pas faire une croix sur la réforme du système de retraites et a donné rendez-vous aux syndicats en octobre pour les questions d’équilibre financier. La question de l’adoption d’un système universel de retraite avant 2022 reste ouverte, tant les oppositions ont été virulentes l’hiver dernier.