Jean-Luc Mélenchon était en meeting mercredi 18 décembre, au Cabaret sauvage à Paris, pour dire « non » à la réforme des retraites. Devant environ 400 militants, le leader de la France insoumise s’en est pris au gouvernement et se remet même à rêver de conquérir le pouvoir.
« Pas de retraite à points, retrait des retraites à points… Un point, c’est tout ! » Jean-Luc Mélenchon martèle son message, le même que depuis le début du mouvement. Un mouvement qui lui donne des ailes. Pour le leader de la France insoumise, l’heure de la révolution est arrivée : « Et même si le nombre ne nous le signale pas, je vous le dis : on est passé d’un état d’ébullition à un état de soulèvement. »
Jean-Luc Mélenchon qui n’a pas réussi à tirer profit du mouvement des « gilets jaunes » est bien décidé à ne pas passer à côté de ce mouvement social. Il en est persuadé, tout cela va se traduire dans les urnes. La gauche peut remporter les élections comme en 1997.
Une contre-proposition
Jean-Luc Mélenchon : « Cette expérience-là porte en elle une force de contestation et d’espérance, qui peut être du même niveau de ce que nous avons connu en 1995 et qui s’est traduit deux ans plus tard politiquement. On me dira : « Vous espérez ». Eh bien oui, oui… En effet, c’est ce que j’espère. 95-97-98… Deux ans. Faites les comptes. »
La tête de file de la France insoumise détaille ensuite sa contre-proposition : la retraite à 60 ans, après avoir cotisé 40 annuités avec aucune pension inférieure au SMIC. Afin de récupérer le leadership à gauche, que Les Verts ont après les européennes, la France insoumise tente d’affirmer. Pendant ce temps-là, les communistes, les socialistes et les écologistes cherchent toujours à s’unir.
rfi