La Pologne continue de recevoir des réfugiés venant de l’Ukraine. Les Africains aussi réussissent à traverser la frontière. Mais il en reste encore qui sont sous les feux russo-ukrainiens.
A ce jour, l’Afrique croise les doigts pour ce qui est de ses enfants encore bloqués en Ukraine. Pour l’essentiel, ce sont des étudiants, du moins pour ceux qui sont sur les registres. Car certains, en situation irrégulière, auraient choisi de prendre leur destin en main, de peur d’être rapatriés une fois entre les mains de leurs autorités diplomatiques respectives.
Celles-ci ont, pour ainsi dire, leurs cellules de crise parce qu’elles font le point régulièrement à Varsovie. Pour l’heure, 18 étudiants africains sont toujours pris au piège dans le cercle de feu russo-ukrainien. Parmi eux, deux Sénégalais à Kherson. Rien à craindre pour leur sécurité, selon les assurances du consul honoraire du Sénégal en Ukraine. Ils attendraient juste l’ouverture d’un couloir humanitaire pour rejoindre la Pologne.
Le Nigéria qui avaient la plus forte colonie estudiantine en Ukraine, ne compte plus que 1 800 ressortissants à Varsovie, 1 800 des 5 000 environ évacués du théâtre des opérations. 4 rotations ont déjà été effectuées entre Varsovie et Abuja, un autre vol est prévu vendredi. Le Maroc en a effectuées 3. Varsovie-Casablanca, Varsovie-Rabat. Il est question pour le royaume de plus de 2000 étudiants. 800 sont en attente ici. Des vols sont prévus samedi et lundi.
Seul bémol, la plupart des étudiants ne souhaitent pas retourner au bercail pour des raisons diverses ; certains sont par exemple mariés à des Ukrainiens ou Ukrainiennes. Donc, ces vols sont incertains car ces derniers traîneraient des pieds, pour s’inscrire sur les listes ouvertes par leurs ambassades respectives.
Bs Bi
leral