Ali Bongo quitte ce mercredi 28 novembre l’hôpital du roi Fayçal de Riyad en Arabie saoudite où il était hospitalisé depuis plus d’un mois. La présidence gabonaise garde toujours un mystère sur la cause exacte de la maladie d’Ali Bongo. Le gouvernement de son côté a affirmé que la convalescence au Maroc sera courte car le chef de l’Etat reprendra très rapidement le travail.
Après des semaines d’incertitude, le président Bongo va mieux et va poursuivre sa convalescence à Rabat, affirme sa femme dans un communiqué publié hier en fin de journée sur sa page Facebook. Selon la première dame, ce transfert vers le Maroc a été rendu possible grâce à l’amélioration très significative de l’état de santé du président.
Elle ajoute que celui-ci va mettre à profit cette brève période de convalescence pour recouvrer ses pleines capacités physiques et travailler sur les dossiers les plus prioritaires. D’ailleurs, selon une source au palais, Ali Bongo a demandé au secrétaire général de la présidence, à son directeur de cabinet, son chef de protocole et au porte-parole de la présidence de le retrouver rapidement à Rabat pour travailler sur les dossiers urgents.
De son côté, la présidence réitère dans un communiqué que « le chef de l’Etat se porte mieux et a recouvré tous ses automatismes habituels ». Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Guy Bertrand Mapangou a également confirmé avec promptitude qu’Ali Bongo prendra bien son avion ce mercredi pour Rabat au Maroc. « Le président Ali bongo va quitter Riyad mercredi pour se rendre à Rabat. C’est sa volonté, celle de son épouse, du gouvernement », a-t-il confirmé.
Le doute subsiste à Libreville
Des mots qui remettent en cause la version initiale d’un simple malaise. Depuis l’hospitalisation d’Ali Bongo il y a mois, la communication de la présidence s’est caractérisée par une quasi absence d’informations, entretenant le doute chez de nombreux Gabonais.
L’annonce n’a pas suffi pour rassurer les Gabonais qui réclament des images, des preuves de vie de leur président. « Peut-être que dans deux, trois, quatre jours, dans une semaine, vous verrez les images du président. Vous verrez bien le président de la République qui a retrouvé ses automatismes habituels », répond M. Mapangou.
Ce dernier persiste et signe que le président Ai Bongo étant en pleine phase de recouvrement de toutes ses capacités, il est exclu de parler de vacance de pouvoir au Gabon. « On ne peut pas parler de vacance du pouvoir, on vous dit que le président va de mieux en mieux. Attndez de voir des images télévisées pour vous en convaincre, mais je dis qu’on ne vous raconte pas des fantasmes », conclut Mapangou.
rfi