Après le report des combats, Gaston Mbengue veut tourner la page covid-19 le plus rapidement possible. Ainsi, le Don King a pris de nouvelles dates pour tous ses combats. Celui de Balla Gaye 2-Bombardier est prévu au 7 novembre 2021, Eumeu Sène-Bombardier au mois de janvier ou février 2022, Balla Gaye 2-Boy Niang 2, le 4 avril 2022 et Balla Gaye 2-Eumeu Sène à la fin de saison 2022. Invité sur le plateau de Walf TV, Gaston a également précisé que le duel entre le BG2 et le B52 se fera en huis-clos partiel.
«J’ai retenu la date du 7 novembre pour le combat Balla Gaye 2-Bombardier parce que je suis optimiste. Nous espérons que la pandémie sera éradiquée avant les deux prochains mois. C’est pourquoi nous invitons les personnes à aller se vacciner afin de diminuer considérablement la maladie. Dans tous les pays du monde, les compétitions sportives se déroulent normalement, les Jeux olympiques ont fini récemment. Les matchs de football, basketball se jouent partout.»
Régression de la Covid-19 et huis-clos
«Par mesure de prudence, je ne dis pas que j’organise mon combat dimanche prochain ou à la fin du mois. J’ai prévu d’organiser le combat dans trois mois. Et j’ai posé une condition. Je vais organiser que si la maladie régresse. Je veux aussi apporter une clarification sur le pass sanitaire. Ce n’est pas comme les Européens. Si on parle de pass sanitaire en Afrique, on fait seulement allusion à la carte de vaccination, c’est tout. Avant le report des combats, j’étais prêt à organiser en huis-clos partiel. Je suis toujours dans les mêmes dispositions. Donc, ce combat du 7 novembre entre Balla Gaye 2 et Bombardier se fera en huis-clos partiel. Parce que, même si la maladie a régressé, nous devons continuer à respecter les mesures barrières.»
Communication des autorités sur le report
«Je n’étais pas contre l’arrêt des combats de lutte. J’étais contre l’argument donné pour arrêter les combats. La souveraineté d’un État est importante. L’argument que les autorités avaient donné était qu’elles ne disposaient pas de la sécurité, qu’elles n’avaient pas de force de l’ordre. C’est dangereux de tenir de tels propos. Si le pays n’a pas assez de force de l’ordre, gare à nous les populations. Malgré ces propos, au même moment, si les activistes étaient dans les rues pour manifester, elles n’hésiteraient pas à sortir les chars de combat pour les contrer.»
Rencontre avec le Gouverneur de Dakar
«Lorsque nous étions partis voir le Gouverneur, il nous a demandé ce que nous pensions de la situation. Nous lui avions répondu que nous souhaiterions organiser en huis-clos partiel. Après, il nous a donné rendez-vous le lendemain. Qu’entretemps, il allait discuter avec ses supérieurs. Le lendemain à 16h00, nous sommes revenus. Et il nous a dit qu’il y avait deux solutions : soit organiser en huis-clos total soit reporter les combats. Nous avons répondu que le huis-clos total ne nous arrangeait pas et c’est ainsi que les combats ont été reportés. Il n’y a aucun dessous-de-table, il n’y a aucune indemnisation pour les promoteurs. Il n’y a pas eu de promesse, ni rien du tout.»
Un nouveau CLAF dès la saison à venir
«Les jeunes promoteurs sont en train de faire du bon travail. Il y a de nouveaux champions qui émergent. Ce sont les jeunes promoteurs qui ont révélé les Franc et autres lutteurs. Nous ne pouvons pas tout faire tout seul. Je fais une partie du travail. Mes fils et jeune-frères vont faire le reste. Mais nous sommes en train de réfléchir pour faire revenir le Championnat de lutte avec frappe (CLAF). Nous nous préparons pour organiser à nouveau un CLAF. Dès la saison prochaine, nous comptons le réaliser. Nous prions Dieu pour que ce projet aboutisse.»
Le nom de l’Arène nationale pour une ancienne gloire
«Mbaye Gueye mérite le nom de l’Arène nationale comme tant d’autres lutteurs : Falaye Baldé, Fodé Doussouba, Doudou Baka Sarr. Ils méritent tous d’hériter le nom de l’Arène nationale. Mbaye Guèye a trouvé des lutteurs sur place et en a laissé également. Cessons les polémiques après chaque décès d’une ancienne gloire. Les gens doivent cesser d’être des hypocrites en occasionnant ces débats inopportuns.» Assane Walo GUEYE