Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur ce jeudi 14 novembre à 05h30 locale (03h30 TU) dans la bande de Gaza, ont indiqué à l’AFP une source égyptienne au fait de la médiation et un haut responsable du Jihad islamique.
Cet « accord de cessez-le-feu intervient à la suite des efforts de l’Egypte » et a reçu l’aval « des factions palestiniennes incluant le Jihad islamique », a indiqué un haut responsable égyptien. Toujours selon ce responsable, l’accord stipule que les factions palestiniennes doivent aussi s’assurer d’un retour au calme à Gaza et de « maintenir la paix » lors de manifestations. De son côté Israël, doit aussi arrêter les hostilités et « s’assurer d’un cessez-le-feu » lors des manifestations de Palestiniens.
Une source au sein du Jihad islamique indique avoir confirmé l’accord à l’AFP. Un responsable militaire israélien avait indiqué mercredi soir à l’AFP que l’armée israélienne allait mettre fin à son opération à Gaza si le Jihad islamique cessait de son côté les tirs de roquettes vers Israël. Plus tôt, huit membres d’une même famille palestinienne ont été tués dans une frappe israélienne visant des éléments du Jihad Islamique dans la bande de Gaza, selon le ministère local de la Santé.
Trente-deux morts
Ces nouveaux décès portent à 34 le nombre de morts à Gaza dans des frappes israéliennes visant depuis le mardi 12 novembre non pas le Hamas, mais un autre groupe islamiste armé local, le Jihad Islamique, selon le dernier bilan de ce ministère. L’armée israélienne accuse notamment le Jihad islamique d’utiliser des boucliers humains pour se protéger de frappes et dit utiliser des techniques de pointe pour minimiser les pertes chez la population civile.
Cette séquence est la plus meurtrière depuis des heurts entre soldats israéliens et Palestiniens ayant fait environ une soixantaine de morts le 14 mai 2018 à Gaza, jour de l’inauguration à Jérusalem de l’ambassade américaine. Cette décision avait entériné la reconnaissance par les États-Unis de cette ville contestée comme capitale d’Israël.
Rfu