En sit-in jeudi matin à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni, les membres du Syndicat autonome des médecins et pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) sont montés au créneau pour exiger le retour de leur camarade affecté à Ndioum, dans la région de Saint-Louis.
« C’est arbitraire parce que l’affectation ne respecte pas les normes du guide de mobilité que le Sames a déposé au niveau du ministère. L’issue de cette lutte dépend des autorités, nous ne sommes pas pour un bras de fer, ou des luttes à n’en plus finir, mais notre seul objectif est que justice soit faite pour notre camarade, qu’il soit rétabli dans ses droits. Au moment où je vous parle, il n’y a pas d’unité de dialyse fonctionnelle à Ndioum. Donc, il peut venir continuer tranquillement son travail ici, au vu du nombre important de malades », a déclaré Dr. Alioune Dia, Secrétaire général de la section dudit syndicat de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.
D’après « Le Soleil », il ajoute : « Nous allons continuer la lutte, notre objectif est qu’il revienne à son poste à Touba, nous le voulons ici avec son expérience et sa compétence, pour diriger le nouveau centre de dialyse de 35 machines, unique en son genre en Afrique, qui sera prêt sous peu. Ce centre a besoin de plus de deux médecins néphrologues ».
Le secrétaire général du Sames de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni a rappelé que le médecin affecté n’est pas demandeur. « Dr. Dahaba n’a jamais cessé d’augmenter les capacités de prise en charge des patients souffrant de maladies rénales, il est l’un des plus anciens néphrologues de ce pays, qui a accepté de venir travailler volontairement à plus de 100 km de la capitale et servi, pendant 6 ans, dans cet hôpital », rappelle Dr. Dia.