Mercredi, Jordi Cruyff, fils de, est devenu entraîneur du Chongqing Lifan, un club de bas de tableau en première division chinoise. Enzo Zidane n’est pas encore tombé aussi bas, mais il sait très bien à quel point il est dur de se faire une place dans le monde du football quand on est le fils d’une légende. Zinédine, en l’occurrence. Génie sur le terrain, génie sur le banc. Pas facile à gérer, comme l’a expliqué l’ainé des fils du champion du monde 1998 dans les colonnes de Marca.
Faire abstraction de la pression
« Les gens te comparent, te critiquent, veulent plus de toi, disent que tu es ici parce que tu es le fils de quelqu’un… D’autres vous critiqueront pour d’autres choses, mais j’essaie de ne pas penser ça », confie le jeune joueur, de retour en Espagne en prêt au Rayo Majadahonda (D2) après avoir passé six mois à Lausanne.
« La pression, je l’ai depuis que je suis petit et ce sera toujours comme ça, ça ne va pas changer, mais j’essaie d’en faire abstraction. » A 23 ans, Enzo Zidane n’a pour le moment jamais réussi à s’imposer durablement en club.