Intimidations, menaces, convocations à la gendarmerie : Pastef Pikine dit “stop” et optent pour la loi du talion

Intimidations, menaces, convocations à la gendarmerie : Pastef Pikine dit

Le week-end passé, au moment où le Président Macky Sall poursuivait sa tournée dite économique dans le nord du pays, les responsables du Parti Pastef-Les Patriotes du Sénégal vivaient un véritable calvaire à Pikine, notamment dans les communes de Thiaroye sur mer et de Diamaguène Sicap Mbao. À Diamaguène Sicap Mbao, la caravane de Pastef a été stoppée net à Sam Sam par les gendarmes.
Pis encore, le coordonnateur communal Cheikh Aliou Bèye, non moins coordonnateur départemental de Pastef, a été interdit de s’adresser à presse et acculé par les pandores jusque chez lui, dit-il.

Dans l’après-midi du dimanche toujours, les pastefiens de Thiaroye-sur mer installaient une cellule dans un quartier. Là aussi, ils soutiennent que les gendarmes sont venus interdire la rencontre, sous prétexte qu’ils n’ont pas d’autorisation.

«Depuis quand l’installation d’une cellule avec 25 personnes nécessite une autorisation à la gendarmerie», se demande Abdoulaye Niang. «Nous avons été convoqués à la gendarmerie où nous avons passé plus de six (06) tours d’horloge pour une audition de moins de 10 mn, avec seulement trois petites questions. C’est du jamais vu», cogne M. Niang.

Face à la presse hier, les responsables de Pastef Pikine ont mis en garde l’administration territoriale : «Ça a passé le week-end dernier. Mais le week-end prochain, nous allons mener nos activités de gré ou de force. Le régime de Macky Sall veut la confrontation, il l’aura. Il ne peut pas nous empêcher de parler. Les intimidations, les menaces de sa police et de sa gendarmerie ne nous feront pas reculer. Peureux n’est pas Pikinois», tape du poing sur la table Cheikh Aliou Bèye.

«À sa dictature voilée, nous allons opposer une radicalité démocratique sans concession», martèle-t-il.
Tribune