Des retraités de l’ex-compagnie panafricaine, Air Afrique, de la Caisse ivoirienne, attendent le versement de leurs allocations depuis trois semaines. L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) au banc des accusés.
Leur porte-parole, Arona Diaw, ayant travaillé de longues années en Côte d’Ivoire, explique que « l’IPRES représente la caisse de sécurité sociale ivoirienne, ici. » Mais, « tout se passait assez bien jusqu’à ce jour », a-t-il regretté, soulignant qu’ « au premier trimestre de mars 2022 », un retard « très important » est en train d’être accusé.
« Trois semaines, c’est anormal étant donné que son homologue ivoirien a fait tout le travail qui était nécessaire avec la mise en place des documents et des fonds », a-t-il précisé.
Le groupe de retraités dont des ex-pilotes ont perdu patience : « Aujourd’hui, on nous fait attendre. On ne sait pas pourquoi surtout que nos collègues domiciliés dans les banques ont été payés ».
A l’IPRES, on leur a dit « qu’ils ont un problème informatique ». Ce que les retraités refusent d’entendre. Diaw et Cie pensent « que c’est un dégagement en touche comme on dit. » Autrement dit, expliquent-ils : « c’est un peu une façon de noyer le poisson. L’informatique peut être remplacée parce que c’est un plan A, mais quand il ne fonctionne pas, on doit actionner le plan B qui est un autre moyen pour faire bénéficier aux petits vieillards que nous sommes de notre dû. Cela ne peut plus attendre. Trois semaines de retard, c’est énorme ».
emedia