Jean-Marie Le Pen devant la justice pour des propos sur les homosexuels

Le fondateur du Front national est jugé ce mercredi 7 février pour provocation à la haine envers les homosexuels avant d’être fixé, vendredi, sur son sort à la présidence d’honneur d’un parti dont il a été exclu.

C’est une série de trois propos qui sont jugés ce mercredi.

En mars 2016, sur son blog, Jean-Marie le Pen fait un lien entre homosexualité et pédophilie. En décembre, dans le journal Le Figaro, il compare les homosexuels à du sel, « quand il n’y en a pas assez, c’est fade, quand il y en a trop, c’est imbuvable » déclare-t-il.

Enfin, en avril 2017, dans une vidéo, il appelle – à demi-mot- le compagnon du policier tué dans un attentat sur les Champs Elysées à plus de discrétion.

« Provocation à la haine » estime l’association Mousse, « liberté d’expression » se défend Jean-Marie Le Pen. « Je crois être un homme politique. Moi, on me paie pour parler. Donc je dis ce que je pense. Ce que je pense n’avait rien d’outrageant ni d’injurieux pour personne. »

Et la dure semaine de Jean-Marie Le Pen ne s’arrêtera pas là puisque c’est vendredi qu’il sera fixé sur son sort à la présidence d’honneur du parti qu’il a cofondé. L’épilogue d’un marathon judiciaire déclenché il y a trois ans, par Marine le Pen, en pleine opération de dédiabolisation, quand son père avait de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de la Seconde Guerre mondiale.

RFI