Si ça ne tenait qu’à Jean-Paul Dias, l’arrêté Ousmane Ngom qui, selon les pourfendeurs du texte, viole la Constitution en limitant le droit à la manifestation, serait définitivement annulé. « Cet arrêté est illégal, depuis toujours, a déclaré le secrétaire général du Bloc des centristes gaïndé (Bcg) sur le plateau d’Objection (Sud Fm), ce dimanche. Je ne comprends pas pourquoi les gens ont laissé faire. En plus je ne comprends pas pourquoi le juge a pris un an pour statuer. »
Dias prend ainsi position alors que le débat sur la légalité dudit arrêté fait rage. En effet, le sujet a été remis au goût du jour après que la Cour suprême a annulé l’arrêté du préfet de Dakar interdisant le sit-in du Pds prévu le 4 septembre devant les locaux du ministère de l’Intérieur. Croyant à une annulation de l’arrêté Ousmane Ngom, certains politiques et membres de la Société civile ont exulté. Poussant la Cour suprême à sortir un communiqué pour dire que le texte controversé n’a jamais été annulé, qu’il reste d’actualité.
Au grand damn du leader du Bcg : « Il faut mettre fin à cet arrêté qui est illégal, antidémocratique et liberticide parce que cela veut dire que sur une partie du territoire on ne peut pas manifester. Aux États-Unis on manifeste jusque devant les grilles de la maison blanche. »
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