Le colonel à la retraite, Abdourahim Kébé fustige l’attitude des autorités sénégalaises qui, pour lui, restent de marbre face au drame qu’est l’émigration clandestine qui se joue sous nos yeux.
Dernière strophe de notre hymne national
Selon Abdourahim Kébé, ces jeunes qui meurent par centaines en bravant la mer dans la quête d’une vie meilleure se sont simplement appropriés la dernière strophe de notre hymne national: La mort, oui ! Nous disons la mort, mais pas la honte.
Des jeunes confinés dans le désespoir…
“Négligés et déçus par une classe politique corrompue et sans éthique, voyant leur avenir hypothéqué par des dealers en l’absence de leaders, ces jeunes déboussolés, confinés dans le désespoir, la désillusion, et l’impuissance, n’ont malheureusement pas le choix”, déclare M. Kébé sur facebook.
La solution à ce suicide…
Pour lui, cette préférence de la mort à la vie est la marque de l’échec patent du régime qui n’excelle que dans l’accaparement de nos ressources financières et matérielles au détriment des populations. Mieux la solution à ce suicide collectif est entre mes mains du gouvernement