Joe Biden met sa colistière Kamala Harris en orbite qui étrille Donald Trump

Première apparition conjointe du candidat démocrate et de sa colistière ce mercredi 12 août à Wilmington, la ville où réside Joe Biden dans le Delaware. L’ex-vice président a vanté les compétences de la sénatrice de Californie qui figurera avec lui sur le ticket démocrate. Kamala Harris elle s’est montrée offensive à l’égard du président américain.

« C’est un beau jour pour notre campagne et un beau jour pour l’Amérique », entame Joe Biden. Kamala Harris est assise à distance : « nous respectons les règles », explique le candidat démocrate avant de louer les qualités de sa colistière.

« Kamala comme vous le savez tous est intelligente, elle est solide, elle est expérimentée, elle a prouvé qu’elle se battait pour la colonne vertébrale de ce pays, la classe moyenne. Kamala sait gouverner, elle sait passer les coups de fil difficiles, elle est prête à gouverner dès le premier jour. »

Puis il cède la parole à Kamala Harris qu’il présente comme la future vice-présidente des États-Unis. « Je suis prête à me mettre tout de suite au travail », confirme l’ancienne procureur général de californie avant de se lancer dans un véritable réquisitoire contre Donald Trump : « Nous avons un président qui se préoccupe plus de lui-même que des gens qui l’ont élu. Un président qui rend tous les défis auxquels nous sommes confrontés encore plus difficiles à surmonter. »

Trump, « un type pas à la hauteur »
Elle développe sur Covid-19 qui a fauché des dizaines de milliers de vie américaines depuis plusieurs mois : « Ce virus a touché presque tous les pays mais il y a une raison pour laquelle les États Unis ont été frappés plus durement que n’importe quelle autre nation développée : c’est parce que Donald Trump a refusé de le prendre au sérieux dès le début. » Et de poursuivre son réquisitoire : « Trump est aussi la raison pour laquelle des millions d’Américains sont au chômage. Il a hérité de Barack Obama et de Joe Biden de la plus longue période de croissance économique de l’histoire, et comme tout ce dont il a hérité, il l’a directement démoli. À cause du manque de leadership de Trump, notre économie est l’une de celles qui a le plus souffert parmi les nations industrialisées. C’est ce qui se passe quand on élit un type qui n’est pas à la hauteur de son mandat : notre pays finit en lambeaux. Comme notre réputation à travers le monde. Mais soyons clairs : cette élection n’a pas seulement pour but d’infliger une défaite à Donald Trump ou à Mike Pence. Il s’agit de reconstruire notre pays, en mieux. Et c’est exactement ce que Joe et moi allons faire. »

Kamala Harris joue aussi de la carte de l’émotion en évoquant son amitié avec Beau Biden, le fils décédé en 2015 du candidat démocrate. Elle parle de sa propre famille et conclut : « Le 3 novembre, nous avons besoin de plus qu’une victoire, nous avons besoin d’un mandat qui prouve que ces quatre années ne représentent pas ce que nous sommes. Élire Joe Biden n’est que le début du travail qui nous attend. »