Prédécesseur de Youssouf Dabo sur le banc des U20, Joseph koto soutient que la qualification des juniors à la CAN Niger 2019 acquise samedi confirme la continuité du travail déjà entamé. L’actuel sélectionneur des U23 demande par ailleurs, aux pouvoirs publics de revoir le statut des entraîneurs nationaux.
Après la qualification des juniors à la prochaine CAN, Joseph Koto a félicité son collègue Youssouf Dabo avant de demander à Me Augustin Senghor et ses collaborateurs de mettre les joueurs et entraineurs dans des meilleures conditions possibles. « Cette qualification est une bonne chose pour le Sénégal parce que cela montre qu’il y a continuité au niveau des jeunes. Et d’ailleurs, c’est ce qu’on a toujours souhaité. Le coach a tenu un très bon discours après la qualification. Ce qu’il faut faire, c’est l’accompagner. Il faut également remercier le Président et ses collaborateurs qui nous permettent , au niveau de la petite catégorie, de faire des regroupements périodiques afin de pouvoir détecter les joueurs et les mettre dans les meilleurs conditions possibles », indique l’ancien sélectionneur des « juniors » sur les colonnes de Record.
Concernant le statut de pigiste des entraineurs nationaux, Joseph Koto pense que cela constitue un handicap dans leur souhait de bien mener leur travail.
« Jusqu’à présent, je ne crois pas aux piges que les gens veulent imposer au Sénégal. J’ai toujours soutenu que le terme « pige » n’existe pas dans le football. Parce qu’à mon avis, l’entraineur doit travailler tout le temps. Avant peut être qu’on n’avait pas les moyens mais aujourd’hui, je demande au ministre des Sports et à la Fédération sénégalaise de football de revoir cette histoire de pige des entraineurs nationaux/ Il faut davantage motiver les entraineurs, les rémunérer, les inciter à mieux travailler pour avoir des résultats satisfaisants », pense l’actuel sélectionneur des U23 sénégalais.