Tout comme une séquence où on voit Kalidou Koulibaly, à l’entraînement, réussir une merveille de frappe en pleine lucarne du pied gauche. Le Sénégalais n’est plus un inconnu pour les suiveurs du foot. Depuis 2014, et son arrivée à Naples en provenance de Genk (Belgique), le défenseur central s’est imposé dans le très exigeant championnat italien au point de faire partie de l’équipe-type de l’année en Serie A lors des trois dernières saisons. Récemment, il s’est rappelé au bon souvenir de l’Europe après des prestations abouties face aux armadas offensifs de Liverpool (1-0) et du PSG (2-2) en Ligue des champions.
Ce n’était pas une découverte pour les clubs européens, mais plutôt une confirmation du talent de Kalidou Koulibaly dont le nom revient souvent dans la gazette des transferts en étant associé aux mastodontes européens comme Chelsea, Barcelone, Real Madrid, ou Bayern Munich. Récemment son président Aurelio De Laurentiis soutient même avoir « refusé trois offres dont une de 90 millions d’euros d’un club de Premier League ». Adoubé par Maradona Le numéro 26 napolitain n’a pas cédé aux sirènes des clubs plus huppés et a préféré prolonger son contrat jusqu’en 2023. « Naples, c’est ma maison », a confié Koulibaly après la prolongation de son bail avec le club napolitain. Il faut dire que le Sénégalais a aujourd’hui dépassé le simple statut de joueur au sein du club du sud de l’Italie. Son aura a considérablement augmenté surtout après son but contre la Juventus de Turin (1-0), en avril dernier, qui avait redonné espoir à tout le peuple azzurro qui rêvait d’un titre de champion depuis 1990 et l’époque Diego Maradona.
Le génie argentin, n’a hésité d’ailleurs à adouber celui qu’il considère comme «le meilleur joueur» de Serie A. « Koulibaly est un phénomène. S’il avait été blanc, il jouerait pour le Real Madrid ou le FC Barcelone », a ainsi lâché Maradona dans le journal italien Tutto Napoli. Pour l’instant, l’international sénégalais se sent bien dans un club qui l’a propulsé dans le cercle des tout meilleurs défenseurs du monde, même s’il redoute le jour où il devra faire ses adieux à Naples. « On m’a dit qu’à Naples on pleure deux fois ; en arrivant dans le club et en le quittant. Je n’ai pas pleuré quand je suis arrivé à Naples, mais une chose est sûre : Je pleurerais lorsque je quitterais la ville. J’espère vraiment que ça sera le plus tard possible » espère-t-il dans une interview au Corriere dello sport. En attendant, Kalidou Koulibaly a encore des défis à relever avec Naples. Le tout prochain ; le match retour face au PSG de Neymar et Mbappé, mardi en Ligue des champions.
Une rencontre décisive pour la qualification en huitièmes de finale et une nouvelle occasion de monter à l’Europe qu’il méritait peut-être de figurer dans la liste des 30 nommés du Ballon d’Or France Football. Avec RFI. Fr