Le ministère de la Justice, par le biais de sa Cellule nationale de lutte contre la traite des femmes et des enfants, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), « Onu Migration » et le Bureau de la population, des réfugiés et de la migration des Etats-Unis d’Amérique, a débuté , ce 9 juin 2021, un atelier de formation et de renforcement des capacités en faveur des auxiliaires de la justice en activité dans la région de Kaolack.
Cette rencontre qui va se poursuivre jusqu’au 11 juin prochain, est surtout destinée à accroître les capacités techniques et opérationnelles de ces acteurs en termes d’identification et protection des personnes victimes de traite et les migrants en situation de trafic.
Réunissant ainsi une trentaine de participants, cette rencontre a aussi été un prétexte pour remettre sur table l’essentiel de ces facteurs qui confisquent aujourd’hui les droits humains, et empiètent de manière inquiétante le respect de la dignité humaine.
D’après les dernières études relativement poursuivies, la traite des personnes connaît des proportions inquiétantes dans le monde, particulièrement en Afrique. Outre les milliers d’enfants en situation de mendicité dans les rues des capitales régionales, autant de femmes et jeunes filles sont encore victimes de sévices sexuelles.
Alors que du côté des flux migratoires opérés dans le monde, des milliers et des milliers de migrants continuent encore de subir ce qui est aujourd’hui appelé «esclavage moderne».
Ce sont là des fléaux, certes, mais qui sont aussi des activités particulièrement favorisées par leurs aspects lucratifs. Car, c’est des millions de francs qui sont récoltés dans la pratique de ces activités illicites.
Ainsi, en dépit de la loi 2005-06 du 10 mai 2005 portant sur la traite des personnes et des pratiques assimilées à la traite et la ratification par le Sénégal de la Convention contre le criminalité transnationale organisée et son Protocole dit de Palerme, notre pays s’est aussi engagé dans une dynamique unitaire avec les pays voisins dans le but de combattre ses fléaux de nature destructive et répressives.
Toutefois, concernant la rencontre, diverses thématiques seront abordées avec les participants : cadre institutionnel de lutte contre la traite ; cadre légal de protection ; pratiques pénales de lutte ; défis engendrés par la lutte ; protection et assistance des enfants ; techniques d’enquête, entres autres sources d’intérêt.
Sud Quotidien