Le fait est rarissime. Raison pour laquelle il occupe, sans doute, tous les débats à Keur Massar. Sur place, rapporte Libération, la dépouille de Vincent Gomis, âgé de 80 ans qui a rendu l’âme vendredi dernier, est introuvable au niveau du centre de santé. La famille, qui a déposé une plainte, interpelle les autorités pour que la lumière soit faite dans cette affaire.
C’est au moment de s’affairer aux préalables pour les besoins de l’enterrement que la famille a constaté la disparition de la dépouille. Le neveu du défunt, Jacques Lopy, d’expliquer : « Nous ne comprenons pas ce qui s’est passé. Personne n’est capable de nous donner une explication. Même à la morgue, c’est comme si la personne avec qui nous parlions était un handicapé mental ».
Même version du côté de la fille du défunt Vincent Gomis. « C’est une négligence inacceptable. On nous rapporte qu’on aurait confondu la dépouille de notre père avec une autre. Bref, on n’y comprend absolument rien. Nous voulons organiser les funérailles de notre père », soutient, atterrée, Marie Joe Gomis.
Mais, révèle L’Observateur, la vérité est que la dépouille de Vincent Mendy a été confondue, comme dans l’histoire relatée par le film Guelewar d’Ousmane Sembène, à celle d’un musulman, enlevée par mégarde et enterré au cimetière de la localité. La famille du défunt, décédé des suites d’une crise d’asthme, se prépare à l’exhumation du corps.