Kobe Bryant : sa femme Vanessa lance une action en justice très inattendue

Vanessa Bryant demande réparation. Près de huit mois après la mort tragique de Kobe Bryant dans un crash d’hélicoptère, son épouse a décidé d’intenter une action en justice contre le shérif du comté de Los Angeles, rapporte TMZ. La raison : elle reproche à Alex Villanueva d’avoir permis que des photos du terrible accident dans lequel est également morte sa fille Gianna, soient rendues publiques, et ce sans sa permission.

dans sa plainte, Vanessa Bryant fait état que sur les lieux du drame, “pas moins de 8 adjoints du shérif ont sorti leurs téléphones portables personnels et pris des photos des enfants, des parents et des entraîneurs morts”. “Les députés ont pris ces photos pour leur propre satisfaction personnelle”, a-t-elle ainsi déclaré. Des photos prises afin que l’accident soit un sujet de discussion au sein du bureau su shérif, rapporte TMZ, mais qui ont été par la suite massivement partagées, au point qu’un député s’est retrouvée en leur possession, et a été surpris dans un bar en train d’essayer de d’impressionner une jeune femme avec ces clichés.

Un procès qui pourrait jouer en faveur de Vanessa Bryant grâce à une récente loi
Dans sa plainte, Vanessa Bryant demande des dommages et intérêts qui n’ont toutefois pas encore été spécifiés, et réclame une peine punitive pour toutes les personnes qui sont à l’origine de ces photos, ainsi que ceux qui les ont toujours en leur possession. “Mme Bryant se sent mal à l’idée d’étrangers regardant les images de son mari et de son enfant décédés, et elle vit en craignent qu’elle ou ses enfants ne soient un jour confrontés à des images horribles de leurs proches en ligne”, a ainsi fait savoir son avocat.

Une plainte qui devrait aboutir et jouer en la faveur de Vanessa Bryant, puisque quelques semaines après l’accident dont Kobe Bryant et sa fille Gigi ont été victimes, Alex Villanueva, le shérif du comté, “a parrainé une loi qui établit que le partage de photos non officielles de cette nature sera considéré comme un crime pour le personnel de la sécurité publique”, précise TMZ.