A 09H30, l’indice vedette CAC 40 perdait 16,41 points à 6.689,20 points. Mercredi, il avait terminé en hausse de 0,54%.
Dans son Livre Beige, la Fed a indiqué mercredi que les difficultés mondiales d’approvisionnement, ainsi que le manque de main d’oeuvre et les inquiétudes liées au variant Delta du Covid-19 ont fait ralentir la croissance de l’activité économique aux Etats-Unis au début de l’automne.
Ce rapport fait par ailleurs état de perspectives à court terme qui « restaient positives », avec cependant des « incertitudes » plus grandes et un « optimisme plus prudent ».
Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a de son côté estimé mercredi que les problèmes d’approvisionnement qui poussent les prix à la hausse, notamment ceux de l’énergie, allaient persister « tout au long de l’année 2022 ».
En accord avec ce constat, Christopher Dembik, directeur stratégie et macroéconomie chez Saxo Banque, estime que ce contexte « pourrait à un certain stade provoquer une baisse importante des indices boursiers ».
Les investisseurs restaient également prudents après le retour du groupe immobilier chinois ultra-endetté Evergrande à la Bourse de Hong Kong, où l’action a plongé de plus de 10% lors des premiers échanges.
Mercredi, le groupe a annoncé l’échec de la vente de 50,1% du capital de l’une de ses filiales à un autre promoteur chinois, Hopson. L’affaire aurait pu rapporter 2,2 milliards d’euros. Ce nouveau rebondissement ravive les craintes de voir l’économie chinoise toute entière ébranlée par la chute d’Evergrande.
Hermès en tête du CAC 40
Le groupe de luxe a maintenu au 3e trimestre sa croissance très forte, en réalisant 2,367 milliards d’euros de ventes, soit une hausse de 40% par rapport à 2019 avant la pandémie, grâce à une forte progression sur « toutes les zones géographiques ». Son action prenait 2,14% à 1.336,50 euros.
Carrefour progresse
Le distributeur Carrefour (+1,93% à 15,31 euros) a annoncé un chiffre d’affaire de 20,4 milliards d’euros au troisième trimestre, en hausse 0,8% à magasins comparables sur un an, notamment grâce à ses bonnes performances en Amérique latine.
Pernod Ricard laisse dubitatif
Le numéro deux mondial des spiritueux a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 22% au premier trimestre de son exercice décalé, au-delà des attentes des analystes et supérieur à son niveau d’avant la crise sanitaire. Pernod Ricard ne livre cependant pas d’objectif concernant son résultat annuel et reculait de 1,01% à 196,70 euros.
FRANCE 24