Bloqué par Zinedine Zidane, Keylor Navas est monté au créneau auprès de ses dirigeants pour de nouveau réclamer son départ.
La composition alignée par Zinedine Zidane, samedi, face à Valladolid (1-1) avait comme un air de déjà-vu. Malgré les 305 millions d’euros déboursés par le Real Madrid depuis le début du mercato estival, l’équipe choisie par l’ancien champion du monde tricolore pour le premier match des Merengue à Santiago Bernabeu aurait en effet pu être alignée par Carlo Ancelotti lors de la saison 2014-2015. A une exception près puisque plutôt que Keylor Navas, débarqué à Madrid dans la foulée de la Coupe du monde au Brésil, a une nouvelle fois dû se contenter du banc.
Comme lors de la première journée, le technicien français lui a en effet préféré Thibaut Courtois, qui démarre donc la saison avec le statut de numéro un. Pourtant, interrogé en conférence de presse, Zizou n’a pas tari d’éloges au sujet du gardien costaricain. « C’est un joueur de l’équipe, un joueur important. Il l’a été et va l’être. Je n’imagine pas cette équipe sans lui. Il ne m’a pas dit qu’il voulait partir. Il est ici, il veut jouer et démontrer qu’il est très bon. Il s’est toujours comporté en grand professionnel, a-t-il expliqué. Il l’a démontré durant toute sa carrière, c’est un joueur très important. Il va compter dans l’équipe, c’est le message que je veux lui envoyer. On continuera à parler des joueurs jusqu’au 2 septembre, mais je veux continuer cette aventure avec Keylor. »
Des mots doux dont n’a que faire le portier madrilène, bel et bien décidé à quitter la capitale espagnole afin de retrouver la lumière. A en croire la Cadena Ser, Keylor Navas serait en effet furieux contre ses dirigeants et serait de nouveau monté au créneau pour réclamer un bon de sortie. Et ce alors que le PSG songe toujours à lui pour compenser le départ de Gianluigi Buffon et en faire son numéro un au détriment d’Alphonse Areola. Selon AS, un départ de Navas pourrait encore intervenir à deux conditions: le recrutement d’un portier expérimenté et une offre qui correspond (enfin) aux exigences financières du Real.
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