La Côte d’Ivoire et l’Union européenne ont conclu cette semaine un accord pour lutter contre l’exploitation forestière illégale et promouvoir la durabilité du commerce du bois. Il s’agit de « l’accord de partenariat volontaire sur l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux forestiers » (FLEGT). Pour la Côte d’Ivoire, qui exporte chaque année en moyenne 1,2 million de m3 de bois chaque année vers l’Union européenne, l’enjeu est d’organiser ce secteur.
Cet accord porte sur les conditions liées à l’exportation et le transport du bois ivoirien vers l’Union européenne. Ce texte garantit que le bois importé de Côte d’Ivoire a été produit de manière légal.
Koen Doens, le directeur général des Partenariats internationaux à la Commission européenne. « Pendant des années, on a négocié un accord qui est un accord contraignant qui permettrait justement d’utiliser des autorisations qu’on appelle Flegt qui attestent qu’effectivement, le bois ivoirien exportés vers l’Europe, ou les produits, sont de de de provenance légale et soutenable. Donc c’est en fait un accord majeur. Nous n’en avons pas beaucoup parce que c’est compliqué à négocier et compliqué à mettre en œuvre. »
Côté ivoirien, plusieurs départements –les services des impôts, des douanes, les ministères du Travail et de l’Environnement- sont impliqués en amont, pour contrôler la légalité des produits du bois et faire appliquer le code forestier.
Le but est de « renforcer la gouvernance dans la gestion des forêts et d’assainir le marché du bois » précise un expert. Cet accord est valable 10 ans, et est renouvelable. Il doit encore faire l’objet d’une signature, puis être ratifié par chaque partie.