Fatou Guèye, cette mère de famille établie à Dioukoul, un quartier de Rufisque, a été la première à émettre des doutes sur les gadgets contenant des liquides fruités alcoolisés (6°). Elle a constaté que ces deux (2) enfants, âgés de 6 et 7 ans, étaient trop agités et ne se couchaient qu’au-delà de 23 heures. Surprise de leur changement d’habitude, elle a décidé de tester le jus qu’ils buvaient dans un tissu imbibé et d’y mettre le feu pour lever le mystère. Automatiquement, ça a pris feu.
« Mon garçon était parti à la boutique. A son retour, je l’ai vu boire dans un gadget contenant un liquide coloré. Je n’avais jamais vu ce jouet, je l’ai donc saisi et j’ai voulu goûter. C’était sucré et acide à la fois, j’ai tout de suite eu des doutes sur ce liquide. N’ayant jamais goût à l’alcool, j’ai d’abord pensé à un produit périmé », a-t-elle raconté dans les colonnes de L’Observateur.
Elle s’en est ouvert à son fils, âgé d’une vingtaine d’années qui, lui aussi avait des doutes. « Il m’a proposé de tester le jus dans un tissu imbibé et d’y mettre feu. Ça s’est automatiquement enflammé, il a tout de suite crié à l’alcool ».
Alertée, la police a ouvert une enquête avant de s’ouvrir aux services du ministère du Commerce.
Les analyses faites sur ces produits arrivés de façon frauduleuse sans contrôle, ont montré la présence de six (6) degrés d’alcool, d’après le directeur du Commerce de l’Intérieur qui se fonde sur des analyses effectuées dans les laboratoires de son structure.