Suspendu de ses fonctions pour trois mois par la Fédération italienne de football, l’agent de joueurs Mino Raiola a vu sa sanction étendue à l’échelle internationale par la Fifa, vendredi.
La défense de Mino Raiola ne tient plus. Mercredi, à l’annonce de sa suspension du 9 mai au 9 août par la Fédération italienne de football (FIGC), suivant les recommandations de la commission des agents transalpins, l’intéressé avait hurlé à la manœuvre politique et à une basse vengeance de la FIGC, très critiquée dans son fonctionnement et ses postures par le sulfureux conseiller italo-néerlandais. Seulement l’ancien pizzaiolo est aussi dans le viseur de la toute puissante Fifa.
Deux jours après la FIGC, la Fédération internationale de football à son tour a prononcé une suspension de trois mois à l’encontre de Mino Raiola, ainsi épinglé pour avoir réglé le prêt d’un jeune attaquant italien, Gianluca Scamacca, de Sassuolo à Zwolle (aux Pays-Bas) alors que ce dernier était initialement représenté par la société Kick Off. « La décision de la commission de discipline de la Fifa a été notifiée aujourd’hui et prend effet immédiatement », peut-on lire dans un bref communiqué paru vendredi.
Alors qu’il assurait que sa sanction valait seulement pour le territoire italien, Mino Raiola se retrouve bel et bien suspendu de ses fonctions d’agent international jusqu’au 9 août prochain. Une situation forcément problématique pour un homme qui défend les intérêts notamment des Paul Pogba (Manchester United), Matthijs De Ligt (Ajax) et Mario Balotelli (OM) – des joueurs susceptibles de changer d’air cet été.
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