Au Burkina Faso, les ministres de la Défense du G5 Sahel annoncent les premières opérations de la force du G5 Sahel pour très bientôt. Prévues pour le mois de mars, les opérations n’ont pas démarré suite au manque de financement de la force et à la certification de ses différentes composantes. Au mois d’octobre, une première opération appelée « Vache noire » avait permis au Burkina Faso, au Mali et au Niger de mener un ratissage dans la zone des trois frontières entre les trois pays avec le soutien de la force Barkhane. Une opération au cours de laquelle chaque Etat avait mené son opération au niveau de ses propres limites territoriales.
Sans préciser de date, les ministres de la Défense des pays membres du G5 Sahel ont annoncé le début des opérations de la force sur le terrain. Les experts en sécurité sont à pied d’œuvre pour vérifier si tous les soldats au sein des différents bataillons sont aptes au combat, si le matériel et les zones d’interventions répondent aux différents critères prévus. Ce n’est qu’après ces inspections, que les opérations seront lancées selon Moutari Kalla, ministre de la Défense du Niger.
« Une des composantes de la force du G5 Sahel est déjà certifiée par les experts comme étant apte à être envoyée au combat, a-t-il expliqué. Les deux autres composantes de la force sont disponibles et nous avons appelé les experts à aller constater sur le terrain, le niveau de ces forces en vue de les certifier et de nous permettre de les déployer pour les opérations futures. La force G5 Sahel est prête à aller sur le front pour combattre le terrorisme ».
La force du G5 Sahel a pris du retard pour le démarrage de ses premières opérations sur le terrain. Un retard dû à la mise en place des différentes composantes de cette force et au financement promis par les partenaires. Mais les pays membres ont décidé de lancer les activités de la force avec l’appui de certains pays africains.
Le G5 Sahel regroupe cinq pays : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad avec un effectif militaire total de 10 000 hommes.
rfi