La France a réaffirmé son attachement à la liberté de navigation, conformément au droit de la mer, à la suite des protestations chinoises contre le passage de la frégate Vendémiaire dans le détroit de Taïwan.
La France a invoqué jeudi la liberté de navigation et le droit de la mer à la suite des protestations de Pékin contre le récent passage de la frégate Vendémiaire, bâtiment de la marine française, dans le détroit de Taïwan.
L’entourage de la ministre française des Armées Florence Parly a fait savoir dans une déclaration à Reuters que les autorités françaises étaient «en contact étroit avec les autorités chinoises au sujet de l’incident évoqué ce matin par le porte-parole du ministère chinois de la Défense».
La Chine a annoncé jeudi avoir officiellement protesté auprès de Paris à la suite du franchissement du détroit par le Vendémiaire, qu’elle considère comme une «incursion illégale» dans ses eaux territoriales.
«La Marine nationale transite en moyenne une fois par an dans le détroit de Taïwan, sans incident ni réaction», souligne l’entourage de Florence Parly.
«La France réaffirme son attachement à la liberté de navigation, conformément au droit de la mer», ajoute-t-il.
La Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire, ce que l’île refuse catégoriquement. Les tensions se sont accrues depuis l’arrivée au pouvoir de la Présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Depuis son élection en 2016, Pékin a mené diverses patrouilles militaires autour de l’île, auxquelles Taipei a répondu en renforçant régulièrement ses forces armées.