Championne d’Italie depuis plus d’un mois, la Juventus Turin a conclu sa saison dimanche à Gênes par une défaite (2-0, 38e j. de Serie A) pour la dernière de Massimiliano Allegri sur le banc. Le terme d’une saison mitigée.
« C’était le moment pour se quitter de la meilleure des façons. » La semaine dernière, Massimiliano Allegri justifiait ainsi son départ de la Juventus Turin. On ne peut pas dire que les dernières sorties de sa Vieille Dame ne valident réellement cette impression. Dimanche soir, c’est une nouvelle défaite et un cinquième match sans victoire de suite que les Bianconeri ont concédé sur la pelouse de la Sampdoria de Gênes (2-0), avec donc ce bilan de trois points pris sur quinze depuis la victoire du titre contre la Fiorentina il y a un peu plus d’un mois.
Champion d’Italie pour la cinquième fois d’affilée (la huitième pour le club), Allegri a donc tiré sa révérence dimanche, le tout avec une équipe bricolée. Cristiano Ronaldo ménagé, Blaise Matuidi et Federico Bernardeschi suspendus, Mario Mandzukic, Alex Sandro, Joao Cancelo et Wojciech Szczesny blessés, le futur ex-entraîneur de la Juve a fait démarrer Moise Kean et Paulo Dybala dans un 4-4-2 un rien bancal et surtout peu motivé. Hormis sur deux actions de l’attaquant italien en seconde période (48e, 80e), jamais les Bianconeri n’ont semblé vouloir chercher la victoire.
Le bijou de Caprari
Assurée de terminer neuvième avant le match, la Samp’ n’a pas non plus proposé un rythme effréné et seul Fabio Quagliarella a mis en danger la défense turinoise (34e) avant les deux buts tardifs des siens. Grégoire Defrel, d’un tir topé (1-0, 82e), et Gianluca Caprari, d’un sublime coup franc (2-0, 90e+1), ont ainsi offert une victoire somme toute honorifique aux Génois. Une victoire qui aurait probablement fait plaisir à Massimiliano Allegri.
Pour sa dernière avec la Juventus (c’était aussi la dernière d’Andrea Barzagli, resté sur le banc et nouveau retraité à 38 ans), l’entraîneur italien a vu sa formation confirmer un spectaculaire relâchement depuis plusieurs semaines. Ajoutez à cela des éliminations en quarts de finale de la Coupe d’Italie (Atalanta Bergame) et de la Ligue des champions (Ajax Amsterdam) et vous obtenez une saison turinoise plutôt décevante, qui plus est l’année de l’arrivée (coûteuse) de Ronaldo. C’était peut-être le moment d’un changement, tout simplement.
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