La levée des sanctions contre le Mali à la UNE

La levée des sanctions contre le Mali à la UNE

La levée des sanctions économiques contre le Mali, décidée dimanche à Accra (Ghana) par les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est largement commentée par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

’’Le soulagement sur l’axe Dakar-Bamako’’, dit le quotidien Le Soleil après la levée des sanctions contre le Mali, relevant que 68% du trafic malien passait par le Port de Dakar.

La publication rappelle toutefois qu’en matière d’affaires, ‘’il est plus facile de gagner un nouveau client que de reconquérir un client perdu’’.

’’Cet adage résume le sentiment qui anime les opérateurs économiques sénégalais après la levée des sanctions économiques et financières contre le Mali’’, écrit le journal.

’’Cet épisode va laisser des traces’’, regrette Mor Talla Kane, Directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), en estimant que ces sanctions, en tout cas pour le volet économique, ‘’n’auraient jamais dues être prises’’, rapporte Le Soleil.

Le 61e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu dimanche à Accra, au Ghana, a décidé de lever les sanctions économiques et financières que l’organisation avait imposées au Mali depuis janvier dernier, a-t-on appris de source médiatique.

Cette décision ouvre la voie à une réouverture des frontières avec le Mali et au dégel des avoirs de l’Etat malien par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Les sanctions financières individuelles visant des dirigeants maliens restent cependant maintenues.

En janvier dernier, les chefs d’Etat de la CEDEAO avaient pris la décision de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace régional. Ils avaent aussi annoncé la suspension des échanges commerciaux à l’exception des produits essentiels.

L’organisation régionale avait également décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Ces sanctions avaient été prises en réaction à la décision de la junte de continuer à diriger le Mali pendant cinq années.

En début de semaine, les autorités de la transition malienne ont annoncé le calendrier des futures élections communales, régionales (juin 2023), législatives (octobre 2023) et surtout présidentielle (février 2024) qui marqueront la fin de la période de transition, d’ici à mars 2024.

’’Le Mali respire enfin’’, se réjouit EnQuête, rappelant que ‘’ces sanctions étouffent le pays depuis le 9 janvier’’.

Pour Le Quotidien, ‘’le Mali respire’’. Selon ce journal, Bamako ‘’est le grand gagnant du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO réunis hier à Accra avec la levée, par les dirigeants ouestafricains, des sanctions économiques et commerciales prises à son encontre’’.

’’La CEDEAO lève les sanctions contre le Mali’’, affiche à sa Une le quotidien L’As, qui s’exclame : ‘’Ouf de soulagement pour le peuple malien !’’.

Selon WalfQuotidien, ‘’le Mali retrouve une partie de ses poumons qu’il avait perdus depuis le 9 janvier dernier à la suite des sanctions de la Cedeao’’.

’’Il a vu le blocus auquel il était soumis, être levé à l’issue du 61e sommet de l’institution sous régionale, qui a pris fin hier, à Accra, au Ghana. C’est dire donc que les progrès réalisés ces dernières semaines par les autorités maliennes pour un retour à l’ordre constitutionnel ont porté leurs fruits’’, écrit Walf.

Le quotidien Bës Bi Le Jour revient sur le ‘’Saccage du Lycée Ousmane Sembène de Yoff’’ et affiche à la Une : ‘’Le film de l’indiscipline’’. ‘’Tables bancs cassées, fenêtres brisées, cahiers déchirés… A la classe de la 4ème C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff (Losy), la fin des cours a viré aux actes de vandalisme’’, note la publication.

’’16 élèves ont été identifiés comme auteurs présumés des saccages d’une salle de classe au Lycée Ousmane Sembène de Yoff. Pour l’heure, seul Ousmane Dièye, 18 ans, est arrêté et pourrait être déféré au parquet ce matin’’, rapporte la publication.

APS