Les favoris gagnent de plus en plus, à domicile comme à l’extérieur. Par ailleurs, les matchs de poules se terminent avec au moins trois buts d’écart.
David contre Goliath. La phase de groupes de la Ligue des champions est de plus en plus déséquilibrée et prévisible, indique une étude suisse de l’Observatoire du football CIES publiée lundi 11 février, à la veille du début des 8es de finale aller de la compétition européenne.
Au premier tour, « les grands favoris remportent de plus en plus souvent la victoire : dans 81,4% des cas à domicile entre 2014 et 2018 (+5,3% par rapport à 2004-2008) et 74,6% des fois à l’extérieur (+12,1% par rapport à 2004-2008) », souligne ce rapport. Et ces rencontres sont de plus en plus déséquilibrées, puisque 22,9% des matchs de poules se terminent avec au moins trois buts d’écart, alors que ce taux n’était que de 16,9% entre 2003 et 2006.
Renforcer la solidarité entre les différents clubs
« Seule une meilleure distribution des ressources, tant internationalement que nationalement, permettrait de ramener un peu plus d’équilibre dans la phase de groupes de la Ligue des Champions. Cette solution se heurte cependant à l’opposition des clubs financièrement dominants », considèrent les auteurs de cette étude.
L’Observatoire du football préconise de renforcer la solidarité entre les différents clubs, en réservant par exemple « une partie des recettes tirées de l’organisation de la compétition à l’ensemble des équipes ayant participé à la formation des joueurs utilisés, au prorata du nombre de saisons passées dans chaque club depuis leur plus jeune âge ».
A l’exception d’Arsenal et Chelsea, non qualifiés cette année, les clubs de football considérés comme les plus riches du monde sont tous au rendez-vous des 8es de finale : le Real Madrid, le FC Barcelone, Manchester United, le Bayern Munich, Manchester City, le Paris SG, Liverpool, Tottenham et la Juventus Turin