Placé en garde à vue après l’élection présidentielle du 24 février dernier, pour un post sur sa page Facebook contestant les résultats dudit scrutin et appelant à la «révolte populaire», l’officier à la retraite, Kébé, fait face aujourd’hui d’autres attaques passant par une presse complice et peu ragoutante.
En effet, prétextant qu’il a déjà eu affaire avec la justice militaire à plusieurs reprises, un journal de la place l’accuse aujourd’hui de pédophilie et de harcèlement pour des faits datant de 1995, soit 25 ans après.
Pourquoi revenir sur de tels faits, aussi méprisables, soient-ils ? N’ont-ils d’ailleurs pas été jugés à l’époque ? N’y a-t-il pas prescription pour des crimes du genre qu’il n’est pas décent de porter à l’attention de nos enfants ?
Que l’on se comprenne, en tout cas. Il ne s’agit pas ici de chercher à nous taire, ou de nous rendre complices d’infamies, pour des faits aussi graves qui interpellent la jeunesse.
Mais attendre 25 ans après pour crier avec les loups, attendre que l’homme soit la proie des politiques pour lui porter ce coup de poignard commandité dans le dos, n’honore pas non plus une certaine presse qui commence maintenant à tomber le masque en se spécialisant dans la nourriture des poubelles ?
Il y a des rappels qui n’ont autre utilité que d’assassiner ou d’exécuter la sale besogne des politiques contre rétribution.
Et qu’on ne vienne surtout pas nous parler de déontologie à deux vitesses ou de professionnalisme à géométrie variable. POUAH !