La réaction de Y’en a marre à l’incarcération de deux de ses figures à la UNE

 La conférence de presse du Mouvement Yen a marre suite à l’incarcération de deux de ses responsables dans une affaire de trafic présumé de visas est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus vendredi à l’APS.

Enquête note que le Mouvement Yen a mare ‘’dénonce l’instrumentalisation de la justice’’.
‘’Le mouvement Yen a marre est prêt à défendre jusqu’au bout Simon et Kilifeu, deux membres importants de cette organisation qui ont participé à toutes les luttes citoyennes (…), écrit le journal.
Landing Mbessane Seck alias Kilifeu et Simon Kouka ont été placés sous mandat de dépôt, mercredi en même temps que Thierno Amadou Diallo, qui aurait filmé Kilifeu en train de recevoir des sommes d’argent pour des services liés à l’obtention de visa.
Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, corruption, tentative de faux dans un document administratif et tentative de trafic de migrants contre Kilifeu. Le délit de tentative de trafic de migrants et complicité d’usage de faux a été retenu contre Simon Kouka.
En conférence de presse, jeudi, le mouvement citoyen agite la ‘’théorie du complot’’ pour défendre ses deux membres, selon Kritik qui souligne : ‘’Pour une sortie très attendue suite à l’incarcération de deux influents membres du mouvement, Yen a marre n’a pas manqué d’arguments pour assurer la défense des mis en cause en promettant de reprendre la lutte de rue contre la volonté de musèlement du pouvoir’’.
Selon Source A, ‘’les membres de Yen a marre se disent prêts et plus que déterminés à soutenir leurs frères et exigent que l’enquête soit menée jusqu’au bout pour connaitre l’identité de ceux qui sont derrière cette affaire’’.
Dans Libération, le coordonnateur du Mouvement Alioune Sané déclare que ‘’l’affaire Kilifeu est un contre-feu par rapport à la situation des députés cités dans l’affaire des passeports diplomatiques. La part de manipulation est réelle. Et cette autosaisine du procureur sélective est aussi à dénoncer’’.
Selon L’As, ‘’Yen a marre déterre sa hache de guerre’’. ‘’Touché dans sa chair, le mouvement est sorti de sa réserve hier pour prononcer sur l’incarcération de Simon et Kilifeu qui sont éclaboussés par une rocambolesque affaire de trafic de visas et de passeports’’.
‘’Dans ce dossier, soulignent Aliou Sané et ses camarades, la justice a été rendue au nom de l’exécutif’’, écrit le journal, soulignant que les opposants Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Dr Babacar Diop ‘’ont promis d’être aux côtés du mouvement pour faire face au régime de Macky Sall’’.
Selon Walfadjri, ‘’les rappeurs et activistes Simon et Kilifeu peuvent compter sur le soutien de l’opposition qui a décidé de faire de leur affaire son cheval bataille. Ses leaders les plus en vue ont répondu, hier, à la conférence de presse du mouvement Y en a marre’’.
‘’Comme un seul homme, Sonko, Barthelémy Dias, BabacarDiop des Fds ou encore Guy Marius Sagna se sont ligués pour défendre les accusés et dénoncer ce qu’ils considèrent comme une +machination+’’, rapporte Walf.
Pour Vox Populi, ‘’Yen a marre dénonce un +simulacre de justice+ et fait le procès du procureur et ses +autosaisines sélectives+’’.
En santé, Le Soleil annonce que la reprise des activités pharmaceutiques de Médis est prévue avant la fin du mois. L’Etat mettra 5,5 milliards dans le capital de la société et à terme Médis produira 50% des médicaments consommés au Sénégal.
En politique, Enquête met en exergue les investitures au sein de Bennoo Bokk Yaakaar en vue des locales et parle de ‘’jeu d’échecs’’.
Selon le journal, ‘’les prochaines investitures (….) risquent d’entrainer de vifs remous au sein de la majorité présidentielle et constituer un vrai casse-tête pour la conférence des leaders dirigée par Macky Sall’’.
APS