Laurent Blanc se montrant bien moins conciliant que l’ancien entraîneur marseillais, Rudi Garcia apparaît désormais comme le mieux placé pour prendre la suite de Sylvinho sur le banc de l’Olympique Lyonnais.
Longtemps présenté comme le grandissime favori pour prendre les rênes de l’Olympique Lyonnais, Laurent Blanc risque une nouvelle fois de devoir laisser passer son tour. Plus les jours passent et plus l’ancien champion du monde s’éloigne en effet des Gones. La faute, essentiellement, à sa volonté de venir avec des hommes qu’il aurait choisis. Et si les dirigeants lyonnais militent eux aussi pour la venue de Jean-Louis Gasset, son fidèle adjoint, et ce malgré son récent passé chez les Verts, les noms de Franck Passi et de Philippe Lambert, le préparateur physique, avancés par le Cévenol, ne les emballent guère.
La réunion qui s’est tenue ce dimanche entre les décideurs lyonnais l’a confirmé. Jean-Michel Aulas, le président, Gérard Houllier, son conseiller, Juninho, le directeur sportif, et Vincent Ponsot, le directeur juridique, se sont en effet entretenus pour évoquer les trois candidatures retenues. Et à en croire L’Equipe comme RMC Sport, une tendance lourde se dégage: tandis que la piste menant à Jocelyn Gourvennec a été écartée, notamment du fait des signaux envoyés par les supporters, Rudi Garcia a pris l’ascendant sur Laurent Blanc.
Décision imminente
Car en plus d’avoir marqué des points lors de ses entretiens, celui qui était encore à la tête de l’OM il y a quelques mois semble bien plus disposé à faire des compromis. Notamment, on y revient, sur la composition de son staff technique. Conscient de la belle opportunité qui s’offre à lui, l’ancien milieu de terrain n’aurait notamment rien contre travailler avec les hommes déjà en place, à savoir Gérald Baticle, Claudio Caçapa ou Grégory Coupet. Enfin, que ce soit à l’AS Rome avec Walter Sabatini ou à l’Olympique de Marseille avec Andoni Zubizarreta, Rudi Garcia a également démontré sa faculté à pouvoir travailler en bonne intelligence avec un directeur sportif. Ce qui n’est évidemment pas pour déplaire à Juninho.
S’il a hérité de l’étiquette de favori, l’ancien technicien lillois n’a pas pour autant encore course gagnée. Pour preuve, les dirigeants lyonnais n’auraient pas renoncé à convaincre Laurent Blanc de se contenter du staff en place. Une décision définitive n’en est pas moins imminente.
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