Karine, Kaolack, Thiès, Louga, Fatick, Tambacounda et Diourbel ont bénéficié, hier, de financements, à hauteur de 35 millions F Cfa. Ce, pour la réalisation de leurs Projets communautaires.
L’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Tulinabo Mushingi, a procédé, avant-hier, à la signature de contrats de financement pour sept projets de développement. La signature a eu lieu à l’Ambassade des États-Unis, à Dakar, aux Almadies. En effet, ces projets sont financés, à travers le Fonds d’auto-Assistance «Self Help» de l’Ambassade. Lequel apporte, chaque année, un appui à des initiateurs de petits projets au Sénégal. Le montant total du financement est de 60 000 dollars (environ 35 millions F Cfa).
Le Fonds «Self-Help» appelé, aussi, Fonds d’auto-assistance, est une assistance faite aux projets d’initiative de base. Toutefois, l’idée derrière ce Programme est d’aider des Communautés prêtes à s’aider, elles-mêmes. Car, il faut nécessairement l’implication de la population locale, dans le financement et l’exécution du projet. Raison pour laquelle, le Programme d’auto-assistance au Sénégal a adopté le proverbe wolof « Ndimbal na ca fékhh loxol borom », pour dire «Aides-toi et le ciel t’aidera».
«Malgré le fait que la somme ne soit pas fixe, l’équité géographique est quand même respectée»
Face à la presse, l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Tulinabo Mushingi, est largement revenu sur le projet. «Chaque année, il y a un montant à louer à ce budget. Et, on regarde les demandes de projets du monde entier. A cet effet, on divise la somme aux différents Ambassadeurs. Toutefois, malgré le fait que la somme ne soit pas fixe, l’équité géographique est quand même respectée», a-t-il fait savoir.
Il ajoute : ‘’il n’y a pas de secteur ciblé’’. Car, dit-il, ces fonds peuvent servir à faire développer l’agriculture, la santé, l’environnement et tant d’autres. Pour cette année, au total, sept porteurs de projets communautaires vont recevoir un appui financier.
«Cela va nous servir à acheter des charrettes, payer l’électricité, le matérielle de fonctionnement, entre autres…»
Ibrahima Séne, président de l’Association handicap de Louga, est l’un des bénéficiaires du Programme. Son projet porte sur la revalorisation des déchets plastiques. «Notre projet vient à son heure. En effet, on a, tous, attendu l’appel du président Macky Sall, avec le Programme zéro déchet. A notre niveau, nous avions constaté qu’il y a beaucoup de déchets plastiques, dans la région de Louga. Et, nous connaissons, tous, les impacts que cela peut avoir sur l’environnement», a-t-il dit.
Poursuivant, il ajoute : «pour la première phase, on avait, déjà, eu le financement. Et, pour cette deuxième phase, l’Ambassade des Etats-Unis va-nous y accompagner. Cala va nous servir à acheter des charrettes, à payer l’électricité, le matériel de fonctionnement, entre autres. Au final, le projet pourra aider à attendre l’autonomisation des handicapés».
Astou Niang Actuvision.com