L’appel “pressant” du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal

Yewwi Askan Wi compte tenir ce vendredi, sa manifestation qui a été interdite par l'autorité préfectorale. À l'heure actuelle, nombre de citoyens du pays craignent de voir la journée de ce vendredi basculer dans la tension. Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a tenu à monter au créneau. Ci-dessous son appel.

Yewwi Askan Wi compte tenir ce vendredi, sa manifestation qui a été interdite par l’autorité préfectorale. À l’heure actuelle, nombre de citoyens du pays craignent de voir la journée de ce vendredi basculer dans la tension. Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a tenu à monter au créneau. Ci-dessous son appel.

“Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS), après concertation et sous le mandat des khalifes généraux et responsables d’associations islamiques du Sénégal, lance un appel pressant et solennel aux acteurs politiques de tous bords pour la préservation de la stabilité et de la paix si chères à notre pays.

Ces derniers mois, notre pays s’enfonce de plus en plus dans une zone de turbulences et est agité par des troubles liés à des différends juridiques et pré électoraux qui cristallisent les tensions et perturbent gravement la quiétude des citoyens. Pourtant, le Sénégal a souvent franchi des tensions électorales, en consolidant des consensus durables et mis en avant l’intelligence et la responsabilité des acteurs pour éviter les crises politiques dramatiques observées dans d’autres pays.

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal rappelle également que la marque des hommes politiques sénégalais a toujours été globalement leur capacité de dépassement et de retrouvailles que les récits historiques retiennent et magnifient. Ceux d’aujourd’hui ne peuvent pas faire moins que leurs devanciers. Il est encore temps de se retenir et de privilégier, sans juridisme excessif, ni faiblesse rédhibitoire ou partisane, le dialogue national pour la résolution des différends.

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) réitère aux citoyens, en général, et à l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile, en particulier, sa disponibilité à accompagner toute volonté de dialogue sincère et de recherche de solutions pour le bénéfice supérieur de la communauté nationale.”