La logique a été respectée dans le Groupe E de la Ligue des Champions. Liverpool et Naples ont composté leur ticket en dominant respectivement Salzbourg (2-0) et Genk (4-0).
Le champion d’Europe en titre sera bien présent en 8es de finale de la compétition en février prochain. En déplacement à Salzbourg ce mardi, Liverpool aurait pu dire adieu à la compétition en cas de faux-pas. Et jusqu’à la pause, ce scénario catastrophe guettait les Reds. Mais, au final, les hommes de Jurgen Klopp ont su s’en sortir, en faisant valoir leur supériorité (2-0). Comme des grands, ils ont évité le piège et se sont même offert le luxe de terminer devant Naples, large vainqueur de Genk (4-0).
Liverpool n’a jamais paniqué
C’est à la 57e minute du match que les Merseysiders ont pu enfin souffler avec un but signé Naby Keita. Le Guinéen avait manqué une grosse occasion en première période, mais il n’a pas raté la deuxième tentative. Une ouverture du score tout sauf volée pour les visiteurs qui avaient accentué la pression sur les buts autrichiens, avec notamment deux grosses alertes de Mohamed Salah. L’Egyptien a manqué des gestes qu’il ne rate pas d’habitude. En revanche, il a réussi à convertir une frappe (58e) dans un angle complètement fermée, pour valider le break. Avec deux buts d’avance, il n’y avait plus de suspense dans ce match. Les locaux ont d’ailleurs baissé les bras, laissant totalement la possession à leurs opposants. Salzbourg pourra se consoler en disputant la Ligue Europa l’année prochaine.
Koulibaly et Naples frappent fort
Dans l’autre match du groupe, Naples a donc aussi fait honneur à son statut. Les Partenopei n’ont fait qu’une bouchée des champions de Belgique, avec à la clé un triplé d’Arkadiusz Milik. L’attaquant polonais a fait trembler à trois reprises en l’espace d’une mi-temps (3e, 26e et 38e). Dries Mertens s’est ensuite chargé de corser l’addition (75e) pour un succès final avec quatre buts d’écart. Une démonstration de force qui a dû redonner le sourire à Carlo Ancelotti et aussi réconcilier les joueurs avec les fidèles de San Paolo. En difficulté en championnat, Naples retrouve donc le Top 16 européen trois ans après.