Plusieurs fois annoncé disparu, Abou Bakr al-Baghdadi est mort lors d’un raid militaire américain dans le nord-est de la Syrie. Mais le décès du chef du groupe État islamique est un coup dur symbolique porté à l’organisation djihadiste, qui a prouvé sa résilience et sans doute anticipé la mort de son leader.
Le chef de Daesh a été tué, le 27 octobre, lors d’une opération américaine dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé le président américain Donald Trump, ce dimanche.
Le chef du groupe État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, est mort au cours d’une opération militaire en Syrie, a déclaré le président américain Donald Trump, ce dimanche.
« Le forces spéciales américaines ont réalisé une opération compliquée. Un grand nombre de compagnons d’al-Baghdadi ont été tués pendant l’opération », a affirmé le chef de l’État américain lors d’une allocution depuis la Maison blanche.
« Mort comme un chien »
Le chef de l’EI, « calife » autoproclamé en 2014, « est mort comme un chien », a ajouté le président américain. « Il n’est pas mort comme un héros, il est mort comme un lâche », a martelé Donald Trump, précisant qu’Abou Bakr al-Baghdadi s’était fait exploser avec sa « veste » chargée d’explosifs, alors qu’il s’était réfugié dans un tunnel creusé pour sa protection. « Trois de ses enfants sont morts avec lui », a ajouté le président américain.