Le combat pour la libération du journaliste seneglais Pape Alé Niang s’intensifie et prend une dimension internationale. En Sit-in ce matin, les journalistes ont réaffirmé leur détermination à contraindre l’Etat du Sénégal à mettre un terme à la tentative d’intimidation et de musellement du Journaliste Pape Alé Niang. La lutte a également pris une dimension internationale avec l’implication des associations de protection des journalistes qui réclame l’arrêt des poursuite contre le journaliste.
Après Reporters sans frontières, les Organisations de défense des droits de l’homme, les syndicats de Journalistes, un renfort de taille a rejoint le combat et annonce des représailles à l’encontre du Sénégal si les autorités senegalaise maintiennent Pape Alè Niang en prison jusqu’au 1 Décembre. Il s’agit du Comité pour la protection des journalistes ou CPJ,une association à but non lucratif fondée en 1981, basée aux États-Unis, ayant pour objet d’observer les abus contre la presse et promouvoir la liberté de la presse à travers le monde.
Dans un premier communiqué rendu public hier, ledit comité avait déjà recusè l’arrestation de Pape Alé Niang avant d’exiger l’abandon de toutes les charges retenues contre lui et la réforme lois du pays pour veiller à ce que le journalisme ne soit pas criminalisé. Selon le Journaliste Momar Ndiongue qui a pris part à ce sit-in, le Comité pour la protection des journalistes ou CPJ menace d’inscrire le Sénégal sur la « liste Rouge » des pays où les journalistes sont malmenés et ou sont en danger », si Pape Alé Niang n’est pas libéré d’ici le 1er décembre 2022.
Pour rappel, Pape Alé Niang est inculpé pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, de recel de documents administratifs et militaires et de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques,
igfm