En 2005, plus de 50 migrants ouest-africains dont 44 Ghanéens auraient été abattus par une unité secrète de l’ex-Président gambien Yaya Jammeh. Le gouvernement ghanéen a annoncé le weekend dernier que, pour ces crimes présumés, il va examiner une requête qui pourrait valoir à Jammeh des poursuites au Ghana.
Le ministre ghanéen de l’Information, repris par L’AS, signale que Trial International et Human Rights Watch auraient découvert de nouvelles preuves de l’implication de Jammeh dans ce massacre de migrants ouest-africains.
« En vue des implications légales et diplomatiques internationales de la requête, le gouvernement a chargé le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice d’étudier la requête, ses implications légales et diplomatiques et de le conseiller sur la voie à suivre », informe la même source.
L’AS rapporte que les victimes gambiennes présumées de Jammeh ont accueilli la nouvelle avec satisfaction.
L’ex-Président gambien est exilé en Guinée équatoriale depuis sa chute en janvier 2017.