Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghali a décidé d’arrêter de communiquer sur le sort des Occidentaux qu’il tient en otage. Cependant, le groupe jihadiste ne fournit pas les raisons de ce silence qu’il compte observer au sujet de la Française Sophie Pétronin, du Roumain Julian Gargots, de l’Australienne Jocelyn Elliott, de la Suissesse Béatrice Stockly et de la Colombienne Gloria Cecilia Narvaez Argoti.
Tout ce qu’il consent à dire consiste à nier toute responsabilité dans le retard des négociations devant aboutir à la libération de ces captifs. Les pays d’origine des otages sont également pris pour responsables de la situation de leurs citoyens retenus malgré eux par les jihadistes.
L’enlèvement de citoyens de pays occidentaux est l’une des sources de revenus et de financement des groupes jihadistes.