La guéguerre entre l’édile de Joal-Fadiouth et Madame le ministre du Pétrole fait rage. Entre presse interposée et entre militants, tous les coups semblent permis. D’une manière générale, la victimisation a pris des proportions considérables. Dans l’attente des investitures aux locales de 2022, la bataille des tranchées fait rage. Le maire de Joal Fadhiouth dont on lorgne le fauteuil a rencontré la presse pour déclarer : « J’ai honte d’un pays qui vit sur la frustration des faibles, d’un pays où les gens s’imposent parce qu’ils sont à une posture donnée ».
En ces termes, Boucar Diouf, le maire de Joal-Fadiouth se désole de l’introduction d’une équipe de la Daf (Direction de l’automatisation du fichier) dans sa commune pour la confection de cartes d’identité nationale sans que l’autorité préfectorale et lui-même en soient informés. Les faits, selon lui, parlent d’eux-mêmes .
De surcroît, l’équipe a été installée dans une école primaire publique sous la dépendance, selon les textes de la décentralisation. Il considère la démarche comme une forme de défiance.
Interrogée sur place, l’équipe a fait savoir être envoyée sur les lieux et a eu à prononcer un lapsus comme quoi « on ne voudrait pas que le responsable politique qui nous a installée vous trouve là ».
L’amertume du maire de Joal-Fadiouth est montée crescendo au moment de prendre contact avec le commissaire sur l’enrôlement pour la confection de cartes d’identité nationale.
Comble de désespoir pour lui, il lui a appris être à un niveau d’exécution et a demandé à son équipe d’arrêter face à la contestation fondée, selon lui. Ainsi, le maire de Joal-Fadiouth apprendra le lendemain de l’adjoint du préfet de Mbour, à la sortie d’une réunion à Diamniadio, des rectificatifs du directeur de l’autonomisation du fichier adressés au directeur général de l’administration territoriale.
Il a trouvé offusquant la rectification d’une faute administrative de directeur national à directeur national. La note circulaire en question parle d’envoi d’unités de confection de Cartes nationales d’identité à Dahra et à Joal.
Ses interrogations sont du genre à se demander quelles étaient les particularités de ces localités pour en arriver à ces dispositions.
Somme toute, le maire de Joal- Fadiouth prévient du jour de la délivrance des cartes d’identité nationale car après l’ouverture de la commission à toute la population sous la surveillance de la gendarmerie pour s’en ouvrir aux Sénégalais, car par clientélisme politique, il craint de voir les inscriptions de non-votants.
Sud Quotidien