Le retour des braqueurs de stations-service et de points de transfert d’argent repose le débat sur la vente d’armes au Sénégal. Selon une enquête menée par SourceA, le marché est inondé d’armes lourdes et légères. En effet, Chéreault et Cies, l’Armurerie dakaroise et l’Etablissement Fakhary, sont les seules structures autorisées à vendre des armes légères. Mais, constatent nos confrères, il y a une litanie d’endroits où on peut acquérir, facilement, les armes et leurs munitions.
Un marché lucratif se développe au marché “Okass” de Touba et à “Keur Serigne Bi”. Pire, les sites aurifères clandestins communément appelés “Dioura”, qui sont sous le contrôle de véritables gangs étrangers, permettent un trafic d’armes lourdes, de stupéfiants, de devises et d’or. Il s’y ajoute la circulation des armes acquises, en temps de campagne électorale, par les milices “recrutées” par les candidats à la présidentielle. Les pays frontaliers eux sont pointés du doigt dans le trafic d’armes lourdes.