Stars, anonymes, clubs et institutions multiplient les hommages au footballeur Emiliano Sala, ce 21 janvier 2020, un an après sa mort dans le crash d’un avion. L’Argentin venait d’être transféré du club français le FC Nantes vers l’équipe britannique de Cardiff City.
Alors que la tension et les polémiques restent vives, un an après le tragique accident d’avion ayant coûté la vie au footballeur Emiliano Sala et au pilote David Ibbotson, le monde du ballon rond a tenu à rendre hommage à l’Argentin, ce 21 janvier 2020.
Le FC Nantes, le club qu’Emiliano Sala venait de quitter au moment du drame, a tout d’abord mis en place une opération spéciale pour son prochain match, prévu le 26 janvier face aux Girondins de Bordeaux, le club formateur de l’Argentin. « Tu as endossé la tunique nantaise avec hargne et loyauté, laissant un souvenir impérissable au sein de la Maison Jaune, a tweeté la formation nantaise. Face à Bordeaux, afin de te rendre hommage, le FC Nantes sera aux couleurs de ton pays. Un maillot que tu méritais ! » Une tunique collector que les supporters nantais s’arrachent déjà…
Bordeaux (saisons 2011-2012 et 2014-2015), l’US Orléans (2012-2013), Caen (2015)… Les anciens clubs d’Emiliano Sala y vont également de leur message, à l’image des Chamois niortais (2013-2014) : « Le meilleur moyen que l’on a trouvé pour te rendre hommage aujourd’hui, c’est de te dire que l’on t’aime et que l’on ne t’oublie pas Emi… Un an… »
Plus généralement, c’est le football français qui reste ému, suite au décès tragique de Sala à l’âge de 28 ans.
Emiliano Sala n’aura jamais foulé les pelouses britanniques. Mais les Gallois de Cardiff City, pour lesquels l’avant-centre était censé jouer, ont également salué la mémoire du joueur, à travers un communiqué : « Toutes nos pensées vont à la famille et aux amis d’Emiliano Sala et de David Ibbotson. La peine qu’ils supportent depuis douze mois est indescriptible. Pour commémorer cet anniversaire, nous invitons les supporters à déposer des gerbes de fleurs » devant le stade.
Les médias d’outre-Manche ont également ravivé le souvenir du défunt, contrairement à la plupart de leurs homologues argentins. Arrivé en France à l’âge de 19 ans, le natif de Cululú (Nord-Est de l’Argentine) était peu connu dans son pays.