Le ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla a présenté aux syndicats d’enseignants, le plan de reprise des enseignements-apprentissage prévue le 2 juin prochain. Lors d’une visioconférence, il a tenu d’abord à donner les garanties aux syndicalistes sur les dispositions prises pour la poursuite de l’année scolaire.
« D’abord, les enseignants devront être transportés. Le ministre de l’Intérieur est en train de prendre toutes les dispositions en relation avec les gouverneurs et préfets. Ils devront être transportés dans leurs lieux de service », a informé le Directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale.
Faisant le point de la rencontre qui s’est fait via visioconférence, Mouhamadou Moustapha Diagne, de renseigner que des dispositions ont été prises pour sécuriser les enseignants, les élèves et l’environnement scolaire. « Nous aurons des classes de 20. On avait de 50 à 60 ; on va avoir des classes de 20. Et, il n’est pas exclu que les cours se déroulent dans les amphithéâtres. Si dans une région donnée, il y a des amphithéâtres qui sont disponibles, on pourrait y dérouler les cours au lieu d’aller dans les écoles », a-t-il fait savoir dans les colonnes de L’AS.
Avant de révéler que le ministre a non seulement installé un comité national, mais il y a des comités au niveau régional dirigés par les gouverneurs qui vont apprécier les situations spécifiques des localités.
Malgré les assurances du ministre, les syndicalistes semblent peu convaincus.
Le Secrétaire général du Cusems (Syndicat autonome des Enseignants du Supérieur et le Cadre unitaire des enseignants du Moyen et du Secondaire) met l’Etat devant ses responsabilités en cas de contamination du virus dans les écoles.
« Nous avons dit au ministre, et on ne le souhaite pas : dès qu’il y a un cas de contamination à l’école, c’est la catastrophe. C’est pourquoi nous pensons qu’il faut que le Comité national de gestion des épidémies se prononce et dise si les conditions sont réunies pour une réouverture. Apparemment, beaucoup de médecins sont en train d’émettre des réserves sur l’opportunité d’ouvrier les écoles», a déclaré Abdoulaye Ndoye.
IGFM