Les États-Unis ont investi, jeudi 12 septembre, leur nouvelle représentante à l’ONU, dont l’Assemblée générale annuelle débute dans dix jours. Kelly Craft, qui prendra ce poste inoccupé depuis le départ de la charismatique Nikki Haley fin 2018 et qui siègera au Conseil de sécurité, est toutefois sous les feux des critiques pour être mariée à un magnat du charbon.
Avec notre correspondante à New York,Carrie Nooten
Kelly Craft a prêté allégeance juste à temps pour représenter les États-Unis à la 74e assemblée générale de l’ONU qui se déroulera fin septembre, faisant son entrée sur un tout autre ton que celui de Nikki Haley, tranchante en janvier 2017. Au contraire, Kelly Craft, une blonde élancée de 57 ans évitant les questions des journalistes, a réaffirmé l’importance de l’ONU pour les États-Unis. Cela alors que Donald Trump essayait jusqu’ici de s’en détacher et de réduire les financements américains.
Un bilan pas exceptionnel
Le choix de Kelly Craft a fait hausser quelques sourcils ici aux États-Unis. D’ores et déjà, elle n’a aucune position à Washington et aura donc moins de poids politique que son prédécesseur. Puis, le bilan de ses deux dernières années en tant qu’ambassadrice au Canada n’est pas exceptionnel: il a été marqué par son faible taux de présence à Ottawa, la diplomate préférant séjourner dans son Kentucky natal, semble-t-il.
Promesses
Pour accéder à ce poste d’ambassadrice auprès de l’ONU, Kelly Craft a toutefois fait marche arrière lors de son audition publique, et affirmé croire que les énergies fossiles et l’activité humaine étaient bien à l’origine du réchauffement climatique. Elle a aussi promis de ne participer à aucune discussion onusienne à propos du climat ou du charbon.
Rfi