C’est le récit glaçant d’un rappeur qui a marqué les années 90 de par son engagement et la richesse de ses textes. Cheikh Tidiane Coly alias Daddy Bibson est revenu sur sa longue absence dans le mouvement hip-hop. Pour la première fois de sa vie, le rappeur par des attaques mystiques qu’il auraient subies qui l’auraient presque envoyé au cimetière…
De Pee Froiss à Rap’Adio, Daddy Bibson a toujours été fidèle à sa philosophie de rappeur engagé et contre-pouvoir. Mais depuis quelques années, il a disparu de la scène. Dans un entretien avec le journal L’Observateur, le rappeur annonce son retour, mais non sa revenir en détails sur ce qui a été à l’origine de son absence.
“Pendant 10 ans, j’ai fait les meilleures ventes solo, j’au eu les meilleurs tubes de l’année. J’ai remporté plusieurs titres et trophées. Je suis resté trois ans sans qu’on m’entende. J’étais malade. Je me soignais à Philadelphie aux USA. Je suis diabétique. Je ne voyais plus et une de mes jambes étaient paralysée”, commence-t-il par révélé avant que le journaliste ne le relance : “Certains on parlé d’attaques mystiques ?”
Et là, Bibson se lâche : “Je le crois aussi. C’est pourquoi j’ai hésité d’ailleurs à sortir un nouvel album. Cette fois-ci j’irai à Médina Baye, au Fouta et en Casamance pour me blinder mystiquement, avant de sortir mon album. Je ne comprends vraiment pas ce qui m’est arrivé. J’ai sorti deux albums qui ont fait le buzz. A chaque fois je tombais malade. J’ai même pensé mettre définitivement un terme à ma carrière. Lors d’un de mes concerts à Guédiawaye, on avait enterré plusieurs oeufs dans la scène. Une autre fois, j’ai joué un concert, je suis resté paralysé pendant 6 mois. Ces attaques mystiques ont terriblement entaché ma carrière. Mais j’ai tenu”/
Le rappeur qui n’a jamais caché sa proximité avec Ousmane Tanoir Dieng, a dit toute sa déception quant à la gestion du pays par le régime de Macky Sall. Il va lancer sa caravane “Le Sénégal va mal” et marquer son soutien au candidat Idrissa Seck, qu’il pense être le seul “parmi les leaders du M2″, des Assises nationales, a été le plus constant. Celui qui a sauvé le Sénégal de la dévolution monarchique. Il a été le seul à ne pas quitter la Place de l’Obélisque, quand les leaders avaient convenu de ne pas battre campagne (en 2012, lors de la campagne électorale)”.