Le torchon brûle entre la Section Saes-Cesti et la directrice du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), Madame Cousson Traoré Sall. Tout est parti des attestations que cette dernière a remises aux 52 journalistes béninois « sans aucun critère sérieux et sans la délibération du comité pédagogique conformément aux articles 9, 28 et 29 du décret 2010-706 du 10 juin 2010 portant organisation et fonctionnement du CESTI ».
Ainsi, la section Saes-Cesti qui parle de blanchiment de formation annonce une plainte pour éclairer cette affaire. « Face au refus de la direction du CESTI de communiquer l’intégralité des notes des 52 récipiendaires et de préciser les critères sur lesquels elle s’est fondée pour déclarer ces derniers admis ; face aux différentes tentatives d’étouffement de l’affaire à l’interne, à travers une opération visant à sauver la « soldate Cousson », la Section SAES-CESTI, eu égard à la gravité des actes posés qui entachent le crédit et la réputation de notre institution, a décidé de saisir la justice pour tirer cette affaire au clair », lit-on dans le communiqué de presse. Lequel informe qu’une plainte sera déposée auprès du procureur de la République pour qu’une enquête judiciaire soit ouverte. De plus, la Cour suprême sera saisie aux fins d’annulation de la décision de la direction du CESTI. « Ce sera un précédent dans l’histoire du CESTI. Mais la Section SAES-CESTI souhaite ancrer la transparence et la reddition des comptes dans la culture organisationnelle du CESTI. Ainsi nul ne pourra, à l’avenir, se prévaloir de sa position administrative pour décider, selon sa seule volonté, qui devra avoir un parchemin du CESTI », mentionne le document.